Gildas DJISSA
2 août 2021
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« Si l’Éternel ne bâtit la maison, ceux qui la bâtissent travaillent en vain ; Si l’Éternel ne garde la ville, celui qui la garde veille en vain. » Psaumes 127 :1
La construction d’une vie apparaît comme une œuvre laborieuse. Elle appelle des efforts de jour et de nuit. On entend diverses expressions tendant à véhiculer l’idée que c’est à coup d’efforts personnels, de sueur continuelle ou de douleur corporelle que l’on peut arriver à se construire une vie de prospérité, se bâtir un avenir meilleur.
Cette conception trouve un certain fondement, lorsque l’on s’en arrête à la condamnation originelle de la sueur de l’homme et de la douleur de la femme. Genèse 3 :16-19. Mais entretemps, Christ est passé par là. Le fils de l’homme a gouté à la croix et au tombeau, pour exprimer la grâce abondante de Dieu à l’égard de l’humanité. Mais c’est à peine si on le réalise dans toute son étendue.
Les peuples en appellent plutôt à des leaders capables de fonder et d’ériger. J’ai eu la grâce de vivre quelques années dans un pays d’Afrique dont le leader se faisait appeler le « bâtisseur infatigable ». Mon propre pays d’origine aura connu dans les années 90, un homme politique qui portait le surnom d’Hercule, en référence à ce héros de la mythologie grecque, dont la force des «douze travaux» marquera l’histoire des civilisations antiques.
Du nord au sud, à chaque occasion de renouveler les hommes à la tête des institutions, élection présidentielle ou autres, on assiste à une telle levée des espoirs. Mais, les aspirations des peuples vis-à-vis des leaders sensés reformer, restructurer, refonder pour un avenir meilleur, le sage les ramène à une simple vanité, ni plus ni moins. Quelle sentence ! Absolument choquant mais tout aussi vrai. Si l’Eternel ne bâtit la maison, ceux qui la bâtissent travaillent en vain ; si l’Éternel ne garde la ville, celui qui la garde veille en vain.
Avec tout le mérite qu’on peut leur attribuer et toute la bonne volonté qu’ils peuvent éprouver, que peuvent en définitive les Hommes de ce monde. Le salut des nations réside en leur recours au Créateur. « Je suis ce que je suis par Sa grâce ». 1 Corinthiens 15 :10.
Une prière pour cette semaine
Père des Cieux, je te prie pour ton Eglise, pour ma vie, pour mon foyer, pour mon pays, et pour toutes les nations de la terre. Accomplis ton œuvre de réhabilitation et de reconstruction au travers des vases à ton service. Amen.